mercredi 25 avril 2018

CHANT 30 - LE CHEMIN D'ARTHUR.


Chant trentième :
LE CHEMIN D’ARTHUR
(Ici, la figure mythologique est Arthur-Jean Déquesnes)


...le jour où nous avons marié Niam, la danseuse aux cheveux d’or à Oisin, l’artisan des froments qui trahira leur serment -.
À  Arthur-Jean Déquesnes.

Par plus qu’hier, par plusieurs fois j’ai emprunté le chemin d’Arthur. Arthur Des Chênes est mon père et tel le Roi à l’Excalibur, je suis le fils d’Arth… - Par la révélation de Gwalchaned, je sais que Musiques sont mon Excalibur.

Lui d'ici nommé par Elle de Là...
je suis moi-même Arth puisque maintes fois j’ai déjà longuement avancé de par le chemin de mes Arthur... –Arth Des Chênes, le Roi Arth de la Ronde Table et le poète sacré, Rimbaud-. Multipe, Cul Farrd – maigre souffleur de mots, je suis le fils Edziré… 
-nommé ainsi par mon père sur son chemin d’Arthur.-

Déjà plus qu’hier, sous le soleil de L’Orchidée blanche absente mais à jamais bienveillante, nous avons notre Roi Arthur, en Notre Dame des Fièvres, embrasser la jeune mariée, Niam aux cheveux d’or et Oisin, l’artisan des froments qui trahira leur serment. Nous avons vu notre bon Roi Arthur, en jour de mariage, embrasser les cinq arrières petits- enfants de notre Orchidée blanche. Nous avons vu Uaithne, ma jeune sœur en Harpe Bleue, voir CELA. Nous avons vu Llyr, mon jeune frère au Casque d’Or, voir Cela. Nous avons vu, Sualtam Mc Roth, l’homme qui jadis en Paris à croisée Francis Bacon. – Il me recommandra d’écouter les chants de Lluudded-wisc (Habit de fatigue) et ceux de et ceux de Troelleu yr ysparduneu (Petites roues des éperons) - . Nous avons vu en Village des Peuples… - sur fond sonore d’une musique disco vintage et usée - …Un père, Fergus Mac Roth, se transmuter en, apache.

Nous avons vu la transe collective dech Thiot-Jin qui danse comme Lleuw, Loup fou délié… Pi cheule salsa dech dhiape /Et la salsa du diable… Et assis sur ma chaise, j’ai eu la danse de Saint-Guy… Quand est passé un rigodon de carnaval de Dunkerque au travers de… L’Avenue… - 
Cette avenue est la venue de mes souvenirs comme quand Léonce monte et dévale entre marées basses, marées hautes de La Mer du Nord : C’est du côté de mon enfance et de mon adolescence nichées entre le village d’Audresselles et le Cap-Gris-Nez-. Nous avons vu des sautillants Acadiens s’improviser Zydeco cha cha sur un pont de Louisiane : Le blues du Port Arthur de Jouvence retrouvée – Là, une Farfue dénoue avec une grâce infinie son chignon de princesse-.

Nous avons vu Marth’yne d’Huymberth et Llyr en Casque d’Or se remémorer la Cité de La Cuisse-courte, les rues de Lambres, de Douai… Celle magnifique de La Gare à Sin-leNoble où O la la c’est… Pour toujours Bleu pour Mémé… Bleu pour Pépé… Nous avons vu, une autre Farfue, la fille-belle être la douc-attentive à la fatigue de Stich, le fils Clément qui comme en retour de Sarras, en avant-garde et pleine lumière du jour, reçoit et photographie la VISION.


Aussi, nous avons mangé des biscuits apéritifs, des amuses gueules, des foies gras, des viandes rouges, des légumes verts, de la purée légère de patates douces, des fromages de toutes les Frances, des gâteaux aux fraises… D’autres au chocolat, aussi des crêpes flambées au Grand Marnier… Et sur toutes les tables des kaléidoscopes de dragées multicolores. Aussi, nous avons bu du champagne – certains du whisky et Bedwyr de l’alcool d’ais -, du vin blanc, du vin rouge, de l’eau plate et une autre gazeuse de Saint Amand, des bières, du champagne encore… Et Bedwyr de l’alcool d’anis sur sirop de cassis !? Enfin bien serré du café pour savoir éveillé dans ce matin qui arrive de par le chemin d’Arthur et sur lequel tous les convives repasseront.

J’ai aussi entendu une prétendue banshee, Cliodhna de la Duègne je crois, se vanter d’un strip-tease au pays des merveilles d’Iseult… - ce qui annonce la trahison, à venir, du serment d’Oisin à Niam. - …Puis Tristan dans un métro d’après minuit rêver à haute voix d’un dernier tango, tout en survolant les toits de Paris. Et encore nous avons vu aussi Llyr au Casque d’Or avec ses fils, Bran le Béni et Efnisien, se déhancher en rythmes sur la chanson unisexe Filles et Garçons des chevaliers britons du Blur. 


Nous avons vu encore des lanternes allumées s’envoler dans les cieux noirs, dans la douce nuit et vers cette lune si brillante que j’y ai vu la respiration de La Sainteté de l’Âme de notre Orchidée blanche.

Nous avons vu aussi encore des étincelles de feux d’anges brillantes sur les gâteaux du mariage de Niam et Oisin.

Plus tard… - c’est toujours en ces instants là que se déroulent des scènes de très grands mystères !? - …Vers la nuit en deux et une demie, c’est alors pareil à un rêve mais sans le sommeil ! Après avoir embrassé Niam, ma jolie filleule mariée, je quitte la salle du banquet.

Me voilà, dans une courée extérieure au fond de laquelle j’aperçois deux banshees que je rejoins pour un galant au revoir… - à partir de ce moment c’est vraiment pareil à dans un rêve mais terriblement éveillé et sur ce point j’insiste vraiment ! - …les deux banshees assises sur un banc de bois blanc le long d’une longue haie de troènes, sont en compagnie de trois jeunes chevaliers. Droits dans la nuit, il s’agit de Bedwyr, de Bran le Béni et d’Efnisien… Après l’avoir salué, je quitte ce petit monde en empruntant l’ouverture de la voie des sables de cailloux blancs qui mène aux charrettes. Là, comme dans un nez à nez amoureux, je tombe sur une plaque de rue qui indique au bout de son poteau que l’on rentre sur Le chemin d’Arthur !...
Et c’est dans ce temps précis de ce récit… Voilà, encore un mystère !... Où je termine de retaper ce poème que le téléphone résonne et me somme de décrocher afin de découvrir en une première fois, la voix de Gwalchaned – Faucon d’été !? AH ! Magie poétique de La Grande Picardie Mentale quand tu nous tiens, fidèle, c’est pour toujours ! c’est ce qui nous a été tantôt révélé par Myrddin – Merlin, le Crabe de Bércq !
… Demi-tour ! Je tourne les talons et je m’en retourne vers les deux banshees et les trois jeunes chevaliers. Je leur lâche à peu près ces propos : -Extra-ordinaire, incroyable ! Avez-vous vu ?... Non ! Alors venez voir CELA. L’un d’entre vous peut-il avec son g.m.s photographier cette VISION ? Bedwyr, Bran le Béni et Efnisien me suivent vers la VISION…

Alors Bedwyr s’exclame. – Que CELA soit mieux qu’une photographie !...Alors d’un geste chevaleresque tel un coup d’épée vif, précis et tranchant, Bedwyr arrache avec ses deux puissantes mains la plaque de rue de son poteau ! Puis il me la tend, me l’offre en me signifiant : Voilà pour toi ! C’est à toi maintenant et fais-en bon usage !
Désormais, sur Le chemin d’Arthur pour toujours et partout je suis. Vous aussi je vous invite à l’emprunter ce chemin. 

Mon père se prénomme Arthur et son épouse Yvette est l’invisible Orchidée blanche éternelle qui est devenue immortelle, dans le creux de nos âmes. Fils Edziré, je suis aussi Arthur. Ma jeune sœur, Uainthe, dans la Jujupe bleue de son enfance, est Arthur. Mon jeune frère, Llyr, sous son Casque d’Or est Arthur.

Tout le monde en chemin, il suffit d’avoir l’œil bon, est Arthur ! Ce n’est pas le bienveillant fantôme de Rimbaud le bien-voyant… - Il passe et repasse toujours par cette voie… Voix ? … Qui nous contredira, CELA non ! ARTHUR, OUI !


Et désormais, à jamais l’Orchidée blanche à l’âme, je suis sur Le chemin d’Arthur, dans les prémisses d’un espèce de long combat final qui pour moi a commencé… - On y passe tous !
J’écoute en silence pousser ma barbe poivre-sel de vieux Roi d’Arth et chanter la conjugaison de mon Loup moulangeur  et souffleur de mots.

jeudi 19 avril 2018

Chant 31 - PAYSAGE PSYCHIQUE 4.



Chant trente et un :
Paysage psychique 4-

(Ici, la figure mythique est Hound Dog Taylor)

À Hound Dog Taylor


Aussi au limon du bleu du Yang-Sté, j’aiguise mon verbe gris picard pour advenir, en votre chair, rythmes tels les crochets de riffs du professeur : John Lee Hooker. Je vous livre discrètement la confidence, sans vouloir vous déranger réellement… Jadis depuis toujours et demain le Loup BAZARBleunuit qui vous traverse et par mon rare sourire de silence maintenant pour mon jour dans les souvenirs électriques des orages du Jon Spencer Blues Explosion ! 


Dessous les ponts d’un Mississippi improbable qui remonte des bayoux de l’adolescence.

Revient… C’est tout droit, Baby ! …Hound – le chien-Taylor, l’homme nègre qui eut douze doigts et me demande depuis le seuil de l’éternité du commencement, de lui croquer les deux superflus, aussi… 

Je suis LoupBAZARBleunuit. Je vous délivre discrètement la confidence sans vous déranger réellement, je passe. CELA ne me coûte rien si, autiste, elle est comprise de la Louve.
Le soir distrait est absent. De grandes villes noires s’aventurent pour forniquer dans le sillage de nos sœurs tranquilles quand le tout soleil écoute vos silences qui approuvent… À l’horizon est à entendre : Est-il RIEN ? Ce cri de l’Alligator d’Or ? RIEN ? Ô ! VIE ! Fleurs de sang à la manière que RIEN ne peut… Les peuples de pestes télévisuelles et de réseaux sociaux en génocides de la Pensée. Ô ! Alligator d’Or dans l’ombre des regards, dans la transe de vertiges de grands complots à accomplir… Aux musiques de tes larmes sonores, toutes les rives sont à visiter.

Une heure chevauchée de notre âme par la bienveillance accompli de l’Alligator d’Or, c’est l’herbe heureuse dans cette lumière d’un bonheur ici là – le ciel que l’on aurait peint un peu plus haut que sa voûte ou bien du plus profond du crâne bleu plein d’air pur. Voyant le regard du jadis, c’est nous joués en échos. Je savoure me parlant en écrivant. À la jonction tellurique de mes sensations, j’écoute Cecil Barfield. 


Je suis pareil à Robert Johnson à la croisée des chemins où il doit choisir… Je respire dans le pèlerinage de ma pauvreté en lumières de brouillard. Je serre les dents en guettant le point de non-retour. Je touche la nuit des deux doigts superflus tranchés… ils me sont en la bouche de ma mémoire …de Houng Dog Taylor. 
Mon cœur dévore sur la trace muette accouplée à jamais au blues contre l’équation de l’immense stupidité des siècles 20 et 21. Le haïku est dérisoire, là où autrefois électrique.
Griffures d’encre sans armure de goudron aujourd’hui comme jamais assouvies. Premier d’avant la vie ce stylo du moi qui dévide à coups de plumes incandescentes les gestes faits de notre autre : Alligator.

Même quand le passé se glisse sous la peau comme Alligator en chasse, CELA ne défroisse pas les mémoires perdues. On ne défroisse jamais le regret qui est un papier de sucrerie chiffonné.
Tu es corps d’écriture, ventre de fissures. Tu portes tes intérieurs vers l’extérieur, unique dans les vases de la vie, tu désires défier les oublies affirmés. Tu deviens lignes mal aimées puis ton corps une strophe finale. Le vol de l’Alligator d’Or aux larmes sonores brouille la discipline des ondes au-dessus de l’orage qui s’annonce ===============================>
====> Post-industriel : LA CHUTE !

À la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les écailles du Loup en la danse des baisers au pur j’oui accru des sentiments du soi en soi –NOUS. Danser l’harmonie de l’Amour et la marche de l’Alligator devient souriante… –Voilà, l’Or ! …au vent du seuil de la chapelle sixties.
Eglise sur crocodile-walk. À la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les écailles du Loup en la danse, point de justes. Une arme fatale excite l’étincelle qui sommeille à l’oreille de l’Alligator d’Or. L’épée du bébé donne des ailes déployées aux solutions des problèmes. Demandez-lui, LÀ 

Chant 32 - Yadad Daoud ! ELÎSABA.





Chant trente deux :

Le rêve, la fêve et le jour du Yadad Daoud à la venue d’ELÎSABA.

(Ici, les figures mythologiques sont les enfants)

À Capucine,Lison Clémence,
Zoé, Leelou et Timéo Déquesnes, 

Une nuit tout contre Elle de Là l’aimée, Lui d'ici dort de tout son souque des fatigues de tant de batailles déjà menée mais par Absalom Clemens, il est réveillé par la présence physique du fils, il est bien là ! Droit au bord du lit et la main droite tendue en avant, il clame par 3 fois : Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud* ! Avant de disparaître. Le profond trouble de Lui d'ici éveille la bienveillance d’Elle de Là qui l’écoute répéter dans l’obscurité de la chambre : Mon fils était vraiment là et il me disait d’une voix claire, affirmée et de la main droite tendue : Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! 

Et ce rêve n’était pas un rêve mais une première annonciation.

**********
Quelques jours suivants, alors que soumis à la tradition, Lui d'ici partage la galette des Rois, en mangeant, il se brise une canine en croquant sa seconde part. Il tombe sur la fève : un p’tit ange qui joue de l’accordéon : Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Yadad Daoud ! Et cette fêve n’était pas une fève mais la seconde annonciation.

**********

Absalom** Clementia*** ELÏSABA**** ! Là, Elîsaba, où s’arrête, à la côte ouest de notre Mer du Nord, la sainteté fantomatique de l’Orchidée Blanche, Edzyr apprendra le magique prénom : LISON – ELÎSABA ! Mon dieu est sarment. Lison est là qu’il va porter à l’oreille de notre bon Roi, Arthur alors que lui a été révélé qu’Edzyr est Dafydd*****

p.s : La troisième annonciation est révélation finale, un coup de téléphone de Samuel à son père Lui d'ici afin de lui annoncer la naissance de Lison. La scène a lieu alors que se termine la lecture de la face A du magnifique 33 tours de Jazz : East Coasting – 1957, de Charles Mingus, dans les sillons suintés de West Coast Ghost. 


Lison Clémence est née le 5 janvier 2016 à 15h16 à Boulogne-sur-Mer.

*Yadad ou Daoud [David] signifie en hébreu : Aimé, chéri.
**Absalom en hébreu signifie : Pére/Chef de Paix ou le Père/Chef est la paix. C’est le nom du troisième fils de David, Roi d’Israël. Son histoire est racontée dans le second livre de Samuel. Absalom est la racine étymologique d’Axelle.
***Clémentia en latin signifie : Bonté, douceur et indulgence. C’est le nom dérivé de Clemens pour la déesse romaine du pardon et de la merci représentée avec une main tendue en avant.
****Elîsaba en hébreu signifie : Mon Dieu est sarment, c’est la racine étymologique de Lison
*****Dafydd en gallois signifie : David [Daoud, Yadad]


mercredi 18 avril 2018

Feinal - JUKE BOXE FINAL AUX BARS BLEUS - 2.

Partie 5 – 25 janvier. 
[La Grande Partouze Mentale – sans objet] 
À Vladimir Jankélévitch. 

Comme NOUS à la grande table de l’ironie souriante, aux alentours des suicides de nos solitude, au Bar Bleu, Il ne pense pas le collectif salutaire à la signature du 
B

et à la porte du 

Z 
aux petits papiers sanglants du Moi et du détail qui tue du Je. De Celle… la pensée respire plus librement quand Elle c’est reconnue dansante et grimaçante dans le miroir de la réflexion… grincent les charnières, à la danse évidée du silence, griffonnante aux frissons de la Pierre Roulante...
 ...autour de la Tour de mon guet et magnificence 
de la nudité du Feu Follet.

Partie 6 – 26 janvier.  […et hAMOURistique] 
Comme au plein de ma liberté hAmouristique, aux alentours de Celui qui a lu Sigmund Freud, au Bar Bleu, je psychanalyse le concept de la modernité-surréaliste aux fumerolles du 
H 

du sujet et à la famine du 

S 
de l’humour, à la schizophrénie de la paranoïa de la structure même de la quête du délirant… La pensée = La pansée [il faut se remplir la pense et non la vomir !] …Tambourine mon alphabétique idiot-didacte sur les bois de mes guitares muettes dans la chambre vide des violons des pouvoirs sans savoir et ma vie n’est pas tel toi, un adieu, la mort à venir d’un Roi. 

Partie 7 – 26 janvier [cousins & fanfares] Comme aux perles de cristallines de la Gunkel, aux alentours de Niafunké, au bord du Niger,...

 ...au Bar Bleu, Je prie à la magnificience de la souvenance chancelante de mon Roi, point du précis du
I

et à l'unique du 

J
de l’ancêtre. 
De sautiller à la frise de l'univers de ma mémoire, d'être la relève fidèle aux côtés du vieux flamand bleu.

C’est le moment des années de la souffrance, de l’amitié et de l’amour. 
Beaucoup sont disparus, 
à moi maintenant de faire mémoire 
de souvenirs… 

disperse les archives au cœur du kaléïdoscope d’un chanteur trisomique assoiffée de fraîcheurs printanières et que villes s’envolent au-delà de leurs funestes lentes processions. […Où sont passées, cousins, nos joyeuses fanfares d’antan ?]. 

Partie 8 – 27 janvier [Luixelle] Comme aux deux, trois petites indécises, aux alentours de l’autre versant de la dune, au Bar Bleu, Je n’attend plus personne, qu’elle revienne à la cécité du 
L 
du p'tit caillou et au blanc du
E
de sable. Puis me nourrir du pain de Luixelle d'ici en Dwai...
..., afin d’être Sensass !
Champion du monde 1993, pour renaître. 
Tout ce que je veux, ce que je cherche, 
c’est juste un peu d’affection…

Appelles la sœur absente, le frère distant, dans la jupe jacobine ou le froc batave, sur la conjugaison inscrite à l’ardoise de l’addiction, et être, là, certes la déroute mais incarnée sur le circuit. 

Partie 9 – 29 janvier [EN ROUTE !] 
À Ivar Ch'Vavar comme un singe gallois sans uniforme, aux alentours d'une Musique pour une société nouvelle, auX BarS BleuS, je viens pour le grand cosmos du NOUS ; I N S A N N E ! Aux pourpres du


de vos joues et aux sels du


V 
de vos espérances, de manger demain des frites et des moules à Comines et serrer des cieux ouverts samedi-dimanche à Cardiff. Quand jou qu'të vièn ichi a'ck èt carrète prènne ènne tchesses ed lives pi d'liméroùs d'ärvue por ti bayé à Lyse, Emma, Jason, Martin... 
Il y a même Noé. Dans l’Europe pourrie, notre jeunesse à faim de Fraternité et le souffleur de mots est sur la chaussée. Garçon, EN ROUTE ! [Honit Soit !...
 ...Première leçon de français avec le gallois de New York].

AU GRAND TOUJOURS, 
INTERLUDE BLUES !... 
...DE WILLIE DIXON.
 Partie 10 – le 29 janvier [des mots gris picards sur fond bleu de Mer du nord] À Julia. Comme des galets à l’ambulance de la plage,... 


...aux alentours de la vitrine de la  disquerie à

 Dinant, auX BarS BleuS, je dépose en boîtes des images postales de films surromantiques. Au magique
U 

du blues et mysterieux


V 
du vent du Docteur Adolphe Saxe.
..., je jouis à la ligne du violon qui chafouine la chanson errante. Ecrire aussi à Mason Guilhermina : Fin de face b, de mon exemplaire portugais usé :
J'affirme que les yeux de l'infini sont aussi bleus, la nuit,
que ceux de mon ami...

Inventions d’accords improbables des ventres de la danse des mots, sur le pont du Ferry-Boat entre Pembroke et Rosslare et nous ensanglotés à la frise bleue, à venir, de nos baisers. 
[À moins qu’il s’agisse de Roeselare et de seulement de mots gris picard sur fond de bleu de Mer du nord]. 

Partie 11 – 30 janvier Comme à l’anniversaire de celle qui n'est plus, NOUS sommes, ce jour, feux de pleurs de joies, aux BARBÂRES BLEUX, je danse aux noix d’Anne et en désordre de Christoph’, à la neige du 
F 

d'Amsterdam et aux étoiles de l'

U 
du chinois, au merci de la bergère des petits cailloux de sable blanc, aussi aux garçons d'Irlande qui changent les étrons en Or de Lénore. Nevermore ! Mais le corbeau, perché solitaire sur le buste placide d’une statue ne profère que mot unique, comme si dans ce mot unique il répandait toute son âme
Dansez ! Dansez ! Envolez vous enfant du Qui, Fille du Qui, dansez haut et fort ! Fils du Qui, dansez fort et haut. Amour règne au dessus de NOUS, berce NOUS à la magie des boucles du violon au corbeau.

 Partie 12. 31 janvier. 
[BARRE BLEUE ] Comme dans l'incendie du lendemain achevé, NOUS, les deux pieds dans le purin du
fumier déversé sur le parking au grand prix du Leader, à la BARRE BLEUE, j'en termine avec ce trip de route, tout doit disparaître ! À l'invisibilité du zéro

identifié au sabotage d’un bienveillant.
13 -finale.
Contre la martiale marche nuptiale avortée par les mercenaires de la "poésie", j'éprouve la nécessité d’en finir pour mieux renaître et marcher. 
Le ciel était d'un bleu si dur qu'une allumette frottée s'y serait enflammée, la lumière jaune si douce qu'on aurait pu la croire vieillie en fût de chêne. 
(James Lee Burke)
[…enregistrez dans vos caboches car l’écran va se vider. Ecrivez sur des pages de cahiers puisque les mots vont tous finir par disparaître et sans retourner à leurs informatiques silences virtuels. 

La Musique demeure notre seul possible
de redemption.
BARS BLEUS, le bonus ! – 
un quelconque jour suivant...
...Comme au blues des plombs dans l’aile et du fils à retordre aux ciseaux de Lénore, j’annonce : NOUS sommes de retour même si vous croyez que NOUS sommes une disparition, NOUS marchons aux Lettres invisibles et aux Chiffres effacés, au seuil du souffle de la sarbacane des mots qui réclament le silence, à la forêts des caresses de la fin de la parole, aussi à l'ombre du remix des tous...


...Y'ai renoncé la nuit dernière,
renoncé la nuit dernière,
j'ai renoncé la nuit dernière 
essayant de récupérer mes restes...

...Avancent les beffrois de nos mémoires en remontant l’avenue du Loup sur les accords du blues du fils à retordre et des plombs dans l’aile et que, dés demain minuit, la gomme sacrée fasse son œuvre de sainteté et NOUS serons. 


[Demain vos belles paroles, Mesdames & Messieurs, vos beaux mots commenceront peu à peu à disparaître de vos écrans, de vos revues en lignes virtuelles, seules les Musiques resteront !... Et enfoncez vous dans l'effort d'écouter Blue's Blue jusqu'à sa fins des fins.]

Lui d'ici a enfin trouvé la bonne chanson aux notes bleues de l'Univers
et il écoute ...
C'est pour CELA que tel le Mod-Father,
il se rebiffe pour une 
Révolution d'un nouvel ordre.

Le 18 juin 2017 en ClamARt,
modifié le 18 avril 2018 en Dwai.


mardi 17 avril 2018

Feinal - JUKE BOXE FINAL AUX BARS BLEUS


Feinal –  JUKE BOXE FINAL AUX BARS BLEUS -part 1.

(Les figures mythologiques, ici, sont Skip James,
Willie Dixon, Pete Towshend et Paul Weller)

Zéro – 20 janvier [toudis su l’coechie / Toujours sur la route] Pàrehl à din in Alabama by Soul Cool ‘Trane, 
aux alentours des poussières des rendez-vous manqués, au Bar Bleu, je caresse, en cathédrale vide d’Amiens, l’horizon du fil à retordre ou le blues du plomb dans l’aile si tu préfères.

À l’errance du 


R 


pauvre sur le bitume du 


D 

jeté au fils en mélopées dépouillées de Paris-Texas incarnées en la voix de Jeffrey Lee Pierce. 
Le vide est une érection comme la Tour Effeil : Voor al die onde Mother fuckers, zoals ik ! 
…Déployes mon paternel itinéraire dans la duperie de notre bébé volé, notre ange déchu ; et à jamais… J’avance jusqu’à NOUS à (ré) inventrer… Pour Toujours. 

Partie 1 – 21 janvier. Comme un chien dans le onze mitraillé par delà Beauvais, aux alentours du gel magique d’une nuit de lune-Louve, au Bar Bleu, pareil au d’un Juke Joint oublié de New Ibéria, aussi j’ai croisé par deux fois et échangé des mots au sombre manteau écossais qui dansait sans penser entre les tables au son du T.B Sheet...
...de Van Morisson dont la voix de rocailles glisse toujours sur ma peau et me rentre en corps telle une falaise blanche qui plonge dans la Mer : 

I’m Blue, car ils n’avait plus de territoire, murmuraient en chantonnant entre leurs dents pourries, les geux pionniers irlandais, exilés aux Amériques, les jours de cafard en regardant l’ Océan en fixant la ligne d’horizon en espérant entendre : 

GLORIA ! 
Partie 2 – 22 janvier. Comme une promesse sous vous banquises, aux alentours du détroit du Loup, au Bar Bleu, je m’enterre au travail inquiet, aux cheveux de la lumineuse du 


et aux lèvres d’Or de l’absence du 


Y
,aux volutes jazzy’s de 
Mélanie De Basio...

...en l’Archiduc in Brusseld dont les cordes vocales tissent la longue caresse incertaine identique à une inscription de Louis Scutenaire : 
Construire, c’est nourrir un Loup. 

Je n’ai plus de lieux fixe… Chantonnant en chiffonnant entre mes dents, picard courant au seuil de la fin de la parole, en fixant à mes rétines votre Musique. 

Partie 3 – 23 janvier. Comme dans l’invisible forêt oubliée, aux alentours de Gaza, au Bar Bleu [de ma mémoire] je parcours la sente humide des gens de pluie à la vivacité du 
C 


et à la Dignité du 



M 
au panache ébouriffé de la queue de  l'écureuil qui s'envole de sa niche du creux du tronc blanc de l’arbre décapité. Le silence est désert où fleurit la Musique et la Musique cette fleur… Croasse le corbeau de Lénore...

...dressé au faîte de l’arbre blanc. Palestinienne fidèle, venant des blancs silences des cailloux de la Paix. La pluie nourricière remplace la soif du gel et sifflotante la stridence aiguisée au petit cri de l’ Ecureuil de Gaza. 

Partie 4 – 24 janvier. 


[Jamais, jamais la chanson pour Europe.] 
Comme aux seins écarlates du sexe aphone de la course court-circuitée du Man de Le Mans : 
C’était le fils du père Fouettard, 
elle s’appelait Marie Noël, 
j’étais Jean Balthazar…
...chante le partouzeux de l’ivresse des fleurs, chancelant aux orgues mécaniques du limonaire d’Herzelle. 

À l’approche des brunes bleues d’Ostende, et le spleen des bulles Enoïdales du silence puis le : 
À jamais, jamais…. 
De la 
fée Europe. 

Le 18 juin 2017 en ClamArt...
modifié le 18 avril 2018 en Dwai...
...À suivre...

FRAGMENT -1... ...retrouvé d'une chanson ou d'un conte perdu....

- Photo d'Anne "Scripta 21" Paulet. - "...La nuit dernière, vers le Gris Nez-Nez j'ai dormi sur une p...