Chant
trente et un :
Paysage
psychique 4-
(Ici,
la figure mythique est Hound Dog Taylor)
À
Hound Dog Taylor
Aussi
au limon du bleu du Yang-Sté, j’aiguise mon verbe gris picard pour
advenir, en votre chair, rythmes tels les crochets de riffs du
professeur : John Lee Hooker. Je vous livre discrètement la
confidence, sans vouloir vous déranger réellement… Jadis depuis
toujours et demain le Loup BAZARBleunuit qui
vous traverse et par mon rare sourire de silence maintenant pour mon
jour dans les souvenirs électriques des orages du Jon Spencer Blues
Explosion !
Dessous
les ponts d’un Mississippi improbable qui remonte des bayoux de
l’adolescence.
Revient…
C’est tout droit, Baby ! …Hound – le chien-Taylor, l’homme
nègre qui eut douze doigts et me demande depuis le seuil de
l’éternité du commencement, de lui croquer les deux superflus,
aussi…
Je suis LoupBAZARBleunuit. Je vous délivre discrètement la confidence sans vous déranger réellement, je passe. CELA ne me coûte rien si, autiste, elle est comprise de la Louve.
Je suis LoupBAZARBleunuit. Je vous délivre discrètement la confidence sans vous déranger réellement, je passe. CELA ne me coûte rien si, autiste, elle est comprise de la Louve.
Le
soir distrait est absent. De grandes villes noires s’aventurent
pour forniquer dans le sillage de nos sœurs tranquilles quand le
tout soleil écoute vos silences qui approuvent… À l’horizon est
à entendre : Est-il RIEN ? Ce cri de l’Alligator d’Or ?
RIEN ? Ô ! VIE ! Fleurs de sang à la manière que
RIEN ne peut… Les peuples de pestes télévisuelles et de réseaux
sociaux en génocides de la Pensée. Ô ! Alligator d’Or dans
l’ombre des regards, dans la transe de vertiges de grands complots
à accomplir… Aux musiques de tes larmes sonores, toutes les rives
sont à visiter.
Une
heure chevauchée de notre âme par la bienveillance accompli de
l’Alligator d’Or, c’est l’herbe heureuse dans cette lumière
d’un bonheur ici là – le ciel que l’on aurait peint un peu
plus haut que sa voûte ou bien du plus profond du crâne bleu plein
d’air pur. Voyant le regard du jadis, c’est nous joués en échos.
Je savoure me parlant en écrivant. À la jonction tellurique de mes
sensations, j’écoute Cecil Barfield.
Je
suis pareil à Robert Johnson à la croisée des chemins où il doit
choisir… Je respire dans le pèlerinage de ma pauvreté en lumières
de brouillard. Je serre les dents en guettant le point de non-retour.
Je touche la nuit des deux doigts superflus tranchés… ils me sont
en la bouche de ma mémoire …de Houng Dog Taylor.
Mon
cœur dévore sur la trace muette accouplée à jamais au blues
contre l’équation de l’immense stupidité des siècles 20 et 21.
Le haïku est dérisoire, là où autrefois électrique.
Griffures
d’encre sans armure de goudron aujourd’hui comme jamais
assouvies. Premier d’avant la vie ce stylo du moi qui dévide à
coups de plumes incandescentes les gestes faits de notre autre :
Alligator.
Même
quand le passé se glisse sous la peau comme Alligator en chasse,
CELA ne défroisse pas les mémoires perdues. On ne défroisse jamais
le regret qui est un papier de sucrerie chiffonné.
Tu
es corps d’écriture, ventre de fissures. Tu portes tes intérieurs
vers l’extérieur, unique dans les vases de la vie, tu désires
défier les oublies affirmés. Tu deviens lignes mal aimées puis ton
corps une strophe finale. Le vol de l’Alligator d’Or aux larmes
sonores brouille la discipline des ondes au-dessus de l’orage qui
s’annonce ===============================>
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Post-industriel : LA CHUTE !
À
la pleine âme de la peau de l’Eglise de Celle, les écailles du
Loup en la danse des baisers au pur j’oui accru des sentiments du
soi en soi –NOUS. Danser l’harmonie de l’Amour et la marche de
l’Alligator devient souriante… –Voilà, l’Or ! …au
vent du seuil de la chapelle sixties.
Eglise
sur crocodile-walk. À la pleine âme de la peau de l’Eglise de
Celle, les écailles du Loup en la danse, point de justes. Une arme
fatale excite l’étincelle qui sommeille à l’oreille de
l’Alligator d’Or. L’épée du bébé donne des ailes déployées
aux solutions des problèmes. Demandez-lui, LÀ