Chant vingt neuvième : « HEARTBREAK HÔTEL »
-version longue -
(Ici, la figure mythologique est l'écrivain Irlandais Ken Bruen)
Por ch’ thiot Jin-Pierre Jòrdin
J'aime encore plus la version piano-fendu-solo
par John Cale - Ch-Edziré Déquesnes.
- Le dessin de l'Excalibur Picardia
à canon scié d'Edziré
est de Jacques Cauda. -
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EPONA & Dzyrh AU CIMETIERE
À
la mémoire de Didier B.
En
regardant le calendrier j’ai vu que c’était la fête de
l’Immaculée Conception, pourvu, Seigneur, qu’elle accepte de
nous tendre une main secoura – …J’avais le palpitant qui
dansait la gigue et les mains secouées par des tremblements.
-Extrait de "Sur la tombe" de Ken Bruen.
Quand Dzyrh partait de Cambrai pour aller chercher à L’Hôtel de cœurs brisés de Douai, Epona, la farfue qui aime les chevaux, Radio-classic diffusez Honky Tonk Woman des Rolling Stones…
- Honky Tonk est aussi un film remarquable de et avec Clint Eastwood, dans lequel est raconté la fin de vie de tubar d'un vieux chanteur de country-blues qui part.... Avec son neveu à qui il offre un voyage initiatique... Et afin d'enregistrer une dernière poignée de chansons déchirantes avant de mourir.
Dzyhr,
au volant de sa bagnole d’invalide des rue, se sentait à nouveau
comme un Jack Kerouac de la vieille Europe… - dixit Myrddin - …en
emmenant Epona pour la toute première fois sur la tombe de son père
enterré, il y a juste un an, à la petite terre dormoire d’une
petite ville dans du Breacon…
...Epona & Dzyhr ont tourné et retourné, main dans la main, sur la petite terre dormoire, avant de trouver la tombe… - Pas de croix ! Ni de pierre tombale ! Ni de plaque ! - …Ils ont fini par trouver un petit monticule de terre aride de la taille d’un cercueil… Epona s’est effondrée à genoux en sanglots, tout en tapant de ses p’tits poings la terre désséchée… - Tandis que dans le dessous des os du crâne de Dzyhr résonnaient une nouvelle fois encore les vers de Dylan Thomas, à son père mort :
...Epona & Dzyhr ont tourné et retourné, main dans la main, sur la petite terre dormoire, avant de trouver la tombe… - Pas de croix ! Ni de pierre tombale ! Ni de plaque ! - …Ils ont fini par trouver un petit monticule de terre aride de la taille d’un cercueil… Epona s’est effondrée à genoux en sanglots, tout en tapant de ses p’tits poings la terre désséchée… - Tandis que dans le dessous des os du crâne de Dzyhr résonnaient une nouvelle fois encore les vers de Dylan Thomas, à son père mort :
DO
NOT GO GENTLE INTO THAT GOOD NIGHT / OLD SHOULD BURN & RAVE AT
CLOSE OF DAYS ; / RAGE, RAGE AGAINST THE DYING OF THE LIGHT… -
N’ENTRE PAS SANS VIOLENCE DANS CETTE BONNE NUIT / LE VIEIL ÂGE
DEVRAIT BRÛLER & S’EMPORTER À LA CHUTE DU JOUR ; /
RAGER, S’ENRAGER CONTRE LA MORT DE LA LUMIERE…
...Puis Epona s'est relevée en larmes et le ciel c'est ouvert et a commencé à pleurer dans la chaleur de l'été renaissant... Alors Epona est venue se blottir, toute sanglotante aux creux des bras de Dzyhr qui lui aussi pleure... - Khloé, Dzyhr a pleuré car CELA pleure aussi un "vieux" punk ! - ...Puis Dzyhr s'est détaché d'Epona, s'est éloigné doucement pour la laisser parler à son père...
...Plus tard, ils ont retrouvé la route pour le retour vers Dwai... - Après avoir été se restaurer un peu - ...Epona s'est assoupie... -Après avoir mis un disque compact d'Elvis Presley dans le lecteur cd qu'ils venaient d'acheter à l'arrache dans une boutique de seconde main- ...Tandis que Dzyhr conduisait en silence.
...De retour à Dwai, le ciel était si lumineux ! Epona & Dzyhr ne pleuraient plus... Et avant que se referme la porte de son Hôtel des Cœurs Brisés, Epona... Son visage était si lumineux ! Le siège de la Dignité ! ...A eu, en guise d'au revoir, un ample geste de la main et un immense sourire en guise de salut vers Dzyhr.
Quand il fut de retour dans sa tanière de Loup, a éprouvé de
relire une note de 1944 du Poète serbo-croate Dusan Matic :
Il
y a une vérité de la poésie. Il est vrai, cette vérité ne prouve
rien. Elle n’est pas la vérité de la vie. Elle ne sert à rien.
Il est bien qu’il en soit ainsi. Mais elle a parti lié à la vie.
Coup de sonde dans l’infini, rire dans l’abîme. Plongée dans
l’essentiel. Son flux et son reflux. Miroir du monde. Miroir
déformant, mais miroir. Tu peux le déchiffrer mais ne peux le
briser. Tu peux la briser mais ne peut pas la déchiffrer. Non, tu ne
peux pas la détruire. Elle existe à sa manière. Poétiquement.
Mais la vie, à sa manière s’infléchit vers elle, en passant. En
passant ? Mais tout n’est-il pas que passage : les
cristaux et les nœuds du passage. La Vie.