Chant trentième :
LE
CHEMIN D’ARTHUR
(Ici,
la figure mythologique est Arthur-Jean Déquesnes)
...le
jour où nous avons marié Niam, la danseuse aux cheveux d’or à
Oisin, l’artisan des froments qui trahira leur serment -.
À Arthur-Jean Déquesnes.
Par
plus qu’hier, par plusieurs fois j’ai emprunté le chemin
d’Arthur. Arthur Des Chênes est mon père et tel le Roi à
l’Excalibur, je suis le fils d’Arth… - Par la révélation de
Gwalchaned, je sais que Musiques sont mon Excalibur.
Lui d'ici nommé par Elle de Là...
je suis moi-même Arth puisque maintes fois j’ai déjà longuement avancé de par le chemin de mes Arthur... –Arth Des Chênes, le Roi Arth de la Ronde Table et le poète sacré, Rimbaud-. Multipe, Cul Farrd – maigre souffleur de mots, je suis le fils Edziré…
-nommé ainsi par mon père sur son chemin d’Arthur.-
je suis moi-même Arth puisque maintes fois j’ai déjà longuement avancé de par le chemin de mes Arthur... –Arth Des Chênes, le Roi Arth de la Ronde Table et le poète sacré, Rimbaud-. Multipe, Cul Farrd – maigre souffleur de mots, je suis le fils Edziré…
-nommé ainsi par mon père sur son chemin d’Arthur.-
Déjà plus qu’hier, sous le soleil de L’Orchidée blanche absente mais à jamais bienveillante, nous avons notre Roi Arthur, en Notre Dame des Fièvres, embrasser la jeune mariée, Niam aux cheveux d’or et Oisin, l’artisan des froments qui trahira leur serment. Nous avons vu notre bon Roi Arthur, en jour de mariage, embrasser les cinq arrières petits- enfants de notre Orchidée blanche. Nous avons vu Uaithne, ma jeune sœur en Harpe Bleue, voir CELA. Nous avons vu Llyr, mon jeune frère au Casque d’Or, voir Cela. Nous avons vu, Sualtam Mc Roth, l’homme qui jadis en Paris à croisée Francis Bacon. – Il me recommandra d’écouter les chants de Lluudded-wisc (Habit de fatigue) et ceux de et ceux de Troelleu yr ysparduneu (Petites roues des éperons) - . Nous avons vu en Village des Peuples… - sur fond sonore d’une musique disco vintage et usée - …Un père, Fergus Mac Roth, se transmuter en, apache.
Nous avons vu la transe collective dech Thiot-Jin qui danse comme Lleuw, Loup fou délié… Pi cheule salsa dech dhiape /Et la salsa du diable… Et assis sur ma chaise, j’ai eu la danse de Saint-Guy… Quand est passé un rigodon de carnaval de Dunkerque au travers de… L’Avenue… -
Cette avenue est la venue de mes souvenirs comme quand Léonce monte et dévale entre marées basses, marées hautes de La Mer du Nord : C’est du côté de mon enfance et de mon adolescence nichées entre le village d’Audresselles et le Cap-Gris-Nez-. Nous avons vu des sautillants Acadiens s’improviser Zydeco cha cha sur un pont de Louisiane : Le blues du Port Arthur de Jouvence retrouvée – Là, une Farfue dénoue avec une grâce infinie son chignon de princesse-.
Nous avons vu Marth’yne d’Huymberth et Llyr en Casque d’Or se remémorer la Cité de La Cuisse-courte, les rues de Lambres, de Douai… Celle magnifique de La Gare à Sin-leNoble où O la la c’est… Pour toujours Bleu pour Mémé… Bleu pour Pépé… Nous avons vu, une autre Farfue, la fille-belle être la douc-attentive à la fatigue de Stich, le fils Clément qui comme en retour de Sarras, en avant-garde et pleine lumière du jour, reçoit et photographie la VISION.
Aussi,
nous avons mangé des biscuits apéritifs, des amuses gueules, des
foies gras, des viandes rouges, des légumes verts, de la purée
légère de patates douces, des fromages de toutes les Frances, des
gâteaux aux fraises… D’autres au chocolat, aussi des crêpes
flambées au Grand Marnier… Et sur toutes les tables des
kaléidoscopes de dragées multicolores. Aussi, nous avons bu du
champagne – certains du whisky et Bedwyr de l’alcool d’ais -,
du vin blanc, du vin rouge, de l’eau plate et une autre gazeuse de
Saint Amand, des bières, du champagne encore… Et Bedwyr de
l’alcool d’anis sur sirop de cassis !? Enfin bien serré du
café pour savoir éveillé dans ce matin qui arrive de par le chemin
d’Arthur et sur lequel tous les convives repasseront.
…J’ai
aussi entendu une prétendue banshee, Cliodhna de la Duègne je
crois, se vanter d’un strip-tease au pays des merveilles d’Iseult…
- ce qui annonce la trahison, à venir, du serment d’Oisin à Niam.
- …Puis Tristan dans un métro d’après minuit rêver à haute
voix d’un dernier tango, tout en survolant les toits de Paris. Et
encore nous avons vu aussi Llyr au Casque d’Or avec ses fils, Bran
le Béni et Efnisien, se déhancher en rythmes sur la chanson
unisexe Filles
et Garçons des
chevaliers britons du Blur.
Nous
avons vu encore des lanternes allumées s’envoler dans les cieux
noirs, dans la douce nuit et vers cette lune si brillante que j’y
ai vu la respiration de La Sainteté de l’Âme de notre Orchidée
blanche.
Nous
avons vu aussi encore des étincelles de feux d’anges brillantes
sur les gâteaux du mariage de Niam et Oisin.
Plus
tard… - c’est toujours en ces instants là que se déroulent des
scènes de très grands mystères !? - …Vers la nuit en deux
et une demie, c’est alors pareil à un rêve mais sans le sommeil !
Après avoir embrassé Niam, ma jolie filleule mariée, je quitte la
salle du banquet.
Me
voilà, dans une courée extérieure au fond de laquelle j’aperçois
deux banshees que je rejoins pour un galant au revoir… - à partir
de ce moment c’est vraiment pareil à dans un rêve mais
terriblement éveillé et sur ce point j’insiste vraiment ! -
…les deux banshees assises sur un banc de bois blanc le long d’une
longue haie de troènes, sont en compagnie de trois jeunes
chevaliers. Droits dans la nuit, il s’agit de Bedwyr, de Bran le
Béni et d’Efnisien… Après l’avoir salué, je quitte ce petit
monde en empruntant l’ouverture de la voie des sables de cailloux
blancs qui mène aux charrettes. Là, comme dans un nez à nez
amoureux, je tombe sur une plaque de rue qui indique au bout de son
poteau que l’on rentre sur Le
chemin d’Arthur !...
Et
c’est dans ce temps précis de ce récit… Voilà, encore un
mystère !... Où je termine de retaper ce poème que le
téléphone résonne et me somme de décrocher afin de découvrir en
une première fois, la voix de Gwalchaned – Faucon
d’été !? AH !
Magie poétique de La
Grande Picardie Mentale quand
tu nous tiens, fidèle, c’est pour toujours ! c’est ce qui
nous a été tantôt révélé par Myrddin – Merlin, le
Crabe de Bércq !
… Demi-tour !
Je tourne les talons et je m’en retourne vers les deux banshees et
les trois jeunes chevaliers. Je leur lâche à peu près ces propos :
-Extra-ordinaire,
incroyable ! Avez-vous vu ?... Non ! Alors venez voir
CELA. L’un d’entre vous peut-il avec son g.m.s photographier
cette VISION ? Bedwyr,
Bran le Béni et Efnisien me suivent vers la VISION…
Alors
Bedwyr s’exclame. – Que
CELA soit mieux qu’une photographie !...Alors
d’un geste chevaleresque tel un coup d’épée vif, précis et
tranchant, Bedwyr arrache avec ses deux puissantes mains la plaque de
rue de son poteau ! Puis il me la tend, me l’offre en me
signifiant : Voilà
pour toi ! C’est à toi maintenant et fais-en bon usage !
Désormais,
sur Le
chemin d’Arthur pour
toujours et partout je suis. Vous aussi je vous invite à l’emprunter
ce chemin.
Mon
père se prénomme Arthur et son épouse Yvette est l’invisible
Orchidée blanche éternelle qui est devenue immortelle, dans le
creux de nos âmes. Fils Edziré, je suis aussi Arthur. Ma jeune
sœur, Uainthe, dans la Jujupe bleue
de son enfance, est Arthur. Mon jeune frère, Llyr, sous son Casque
d’Or est Arthur.
Tout
le monde en chemin, il suffit d’avoir
l’œil bon, est
Arthur ! Ce n’est pas le bienveillant fantôme de Rimbaud le
bien-voyant… - Il passe et repasse toujours par cette voie…
Voix ? … Qui nous contredira, CELA non ! ARTHUR, OUI !
Et
désormais, à jamais l’Orchidée blanche à l’âme, je suis
sur Le
chemin d’Arthur,
dans les prémisses d’un espèce de long combat final qui pour moi
a commencé… - On
y passe tous !
J’écoute
en silence pousser ma barbe poivre-sel de vieux Roi d’Arth et
chanter la conjugaison de mon Loup moulangeur
et
souffleur
de mots.